Les régimes amaigrissants ou diètes appelées « kéto » ou « low carb » sont des modèles alimentaires qui réduisent fortement la part des glucides (tous les hydrates de carbone) au profit des lipides (graisses) et protéines. Plusieurs versions sont proposées en fonction de la diminution de l’apport calorique total (régime low carb, régime hyperprotidique, régime cétogène,…) mais ils ont en commun de limiter voire de supprimer
- tout féculent (pommes de terre, riz, pâtes,…),
- les sucres ajoutés ou présents dans les fruits et certains légumes et les céréales soufflées, complètes ou raffinées (pain, corn-flakes, etc.).
Le but est d’obtenir un shift métabolique, c’est-à-dire une utilisation des graisses comme combustible à la place des glucides. En effet, lorsque l’organisme est privé de glucides, les corps gras deviennent sa principale source d’énergie (qu’elles proviennent des repas ou soient puisées dans les réserves) et une partie d’entre-elles sont transformées en corps cétoniques, d’où le terme "cétogène". Ces derniers peuvent servir de carburant à différents organes, mais ils sont principalement orientés vers le cerveau.
Ce régime a, comme tous les régimes, des avantages et des inconvénients. Il plaît particulièrement aux amateurs d’aliments gras qui n’ont pas l’impression de devoir faire trop d’effort mais semble peu compatible avec une vie sociale. Il présente aussi de possibles effets secondaires tels que constipation, hypoglycémie, maux de tête, mauvaise haleine, etc. ou encore un risque de certaines carences nutritionnelles (sélénium, magnésium, phosphore, vitamines B et C etc.).
À condition de contrôler l’apport énergétique, le régime kéto permet de perdre du poids. La synthèse de 13 recherches scientifiques, regroupant un peu plus de 1400 patients, conclut à une meilleure efficacité du régime cétogène, comparé avec un régime amaigrissant classique dans lequel les lipides ne fournissent que 30% des calories : au bout de 1 an de suivi, la perte de poids obtenue était supérieure de près de 1 kilo.1