Au commencement, c’est la glycosurie (glucose dans l’urine) que l’on a cherché à mesurer régulièrement, dans un but de « suivi » des patients traités par la fameuse insuline. En 1941, le kit Clinitest contient un comprimé permettant à la fois de chauffer l’échantillon d’urine et de provoquer une réaction chimique qui forme de l’oxyde de cuivre. C’est la concentration de cet oxyde de cuivre qui va donner sa couleur finale au test et permettre de faire une analyse semi quantitative de la concentration en glucose dans l’échantillon d’urine. Une échelle colorimétrique est fournie avec le test pour déterminer l’importance de la concentration de l’oxyde de cuivre dans l’urine. Malheureusement, le test n’étant pas spécifique du glucose, il faut le faire confirmer a posteriori.
Des évolutions sont donc proposées par divers laboratoires, dont le Clinistix, la première bandelette réactive développée par Free à base de glucose-oxydase / peroxydase, technique utilisant une échelle colorimétrique avec des colorations correspondant à des valeurs de glycosurie précises1.
En parallèle, d’autres tests sont développés pour la recherche d’acétone dans l’urine, ce qui permet dans les faits de détecter une insuffisance d’insuline ou une absence de sa puissance dans le cadre d’une hyperglycémie. Mais les tests urinaires sont souvent mal perçus par les patients et peu pratiques à mettre en place. FreeStyle B-cétone® propose donc un test sanguin de recherche des cétones avec un résultat plus rapide (10 secondes contre 30 pour un test urinaire) et un résultat chiffré1.