Audrey est devenue diabétique à 12 ans. Ce fut à la fois une mauvaise nouvelle et une bonne chose car elle a dû se discipliner, malgré le mode de vie un peu dissolu de l’adolescence, à adopter de bonnes habitudes alimentaires. Aujourd’hui, Audrey continue à prendre des repas équilibrés, à avoir de la régularité et à pratiquer du sport.
Heureusement, avec le temps, les traitements ont évolué.
Avant, j’avais un lecteur de glycémie traditionnel qui s’utilisait avec des tigettes et je devais me piquer dans le bout des doigts. Je me faisais 3 injections d'insuline rapide au cours des repas et une injection d'insuline lente le soir. Maintenant, avec le FreeStyle Libre, plus besoin de piqûres au bout des doigts et avec mon nouveau traitement, c'est une seule injection d'insuline ultra-rapide2 qui casse le pic après chaque repas et une injection d'insuline lente à 22 h qui me couvre durant 24 heures.
Quel soulagement de ne plus être encombrée !
J’ai utilisé un lecteur de glycémie durant 9 ans. C’était contraignant de le garder toujours sur moi et de devoir me piquer 20 fois par jour pour surveiller ma glycémie.
Heureusement, une mauvaise nouvelle en a entraîné une bonne.
Suite au stress d’un changement d’emploi et à des excès durant les vacances, mon médecin m’a conseillé le FreeStyle Libre. J’ai été séduite par le fait de pouvoir me scanner n’importe quand pour obtenir mon taux de glucose, et avec plus de précision. Néanmoins, j’avoue avoir été assez contrariée par ce changement …
Au début, je vivais assez mal la cohabitation avec le capteur.
D’emblée, je l’ai trouvé trop épais (j’y accrochais parfois ma ceinture de sécurité ou la lanière de mon sac) et peu esthétique : trop voyant, notamment l’été. Et surtout, je n’ai jamais apprécié qu’en voyant ce capteur, les gens m’associent au diabète. J’ai donc arrêté un certain temps, puis le médecin m’a encouragée à recommencer. Et je reconnais que la gestion au quotidien est plus simple, plus rassurante : les graphiques m’aident à mieux comprendre ce qu’il m’arrive.